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Comment je suis devenue parisienne ou presque
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3 août 2006

PARIS JE T'aime moi non plus...

La vérité sort de la bouche des enfants  nous étions dans le TGV quand L. 8 ans et demi ouvre les yeux à quelques minutes de la gare de LYOn ah on arrive, c'est moche quand même...

On revenait de ST restitut petit village de provence si paisible, le téléphone ne peut même pas vous emmerder il n'y a pas de réseau et même  le filiaire desfois est coupé... et surtout 4 maisons par rues (il y en a 10 pas un immeuble que de la belle tuile et des jolies vieilles maisons d'autre fois) le chat qui dort sur le toit d'une vieille 4L juste une boulangerie, un medecin une pharmacie et une poste voilà poru le centre

j'avais un peu peur de retrouver ce cher PARIS mais très vite je m'y suis réhabituée j'ai donc vu une augmentation de mon adaptation  (un peu beaucoup de -tion quand même)...

voilà le mois d'août commence je suis seule avec cette grande maison, les amis partis en vacances....le temps passe plus vite mais aussi plus lentement ici.

Je ne comprenais pas un truc pour moi cela été absurde d'habiter en région parisienne pourquoi se taper plusieurs minutes, heures de transports, payer plus cher, quand on peut habiter à la campagne à une heure en train...finalement j'ai compris en quelques minutes (quand on est bien sité)  vous êtes transporté dans un autre univers.. une ballade sur les champs un soir, vous avez le monde entier à vos pieds tous ces gens si différents qui s'y cotoient...n'aurai je pas trouvé mon espage public que je pensais utopique, inaccessible uniquement dans mes cours bien théorique d'urbaine les champs élysées pourtant dans ma tête c'était le plus gand bouevard touristique avec que desmagasins de luxe...

Les parisiens intra muros se différencient bien des "banlieusards" et ceux tout près de paris se différencient bien des "gros malades"...j'entends sans cesse des commentaire sur la vie en banlieue et la vie dans le centre et une de mes phrase préférée jamais au grand jamais je n'habiterai PARIS mais tu y habites déjà mais non je suis en banlieue moi...

Je regrette déjà d'avoir rétroliéné certains de mes articles et mon blog, j'ai déjà reçu quelques commentaires indirectement enfin je suppose (le citadin est parano, la citadinE encore plus) : pleine de préjugés je suis pleine de préjugés...certainement, jsutement c'est ce que je voulais voir, ici je voulais me rendre compte de ma transformation et je commence déjà à gueuler sur ce trou paumé qu'est rouen où tout est fermé, mais je gueule encore sur le prix du coca ici...

j'ai juste eu des parisiens vexés curieusement des provinciaux n'ont pas été vexé et encore en discutant cette semaine avec mes voisins j'ai bien compris ne dites surtout pas que le parisien a des préjugés et ne lui en sortait aucun. Si ça peut les rassurer...j'aurai peut être dû passer plus de crème mais non je vuex voir l'évolution de mes critiques d'ailleurs à l'origine ce blog ne devait pas être rétroliéné

Je propose aux parisiens de vivre en province et de retourner à paris ,et aux provinciaux de vivre ici...après on verra les préjugés...de toutes façons préjugés ou non  je n'invente pas la pollution, le monde et le bruit, ni le calme, et les magasins fermés...

je ne démords toujours pas ici c'est la jungle , et vive la survie...

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