Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comment je suis devenue parisienne ou presque
Comment je suis devenue parisienne ou presque
Publicité
Archives
3 août 2006

et pendant les vacances en provence...

Il  y avait bien une super piscine mais même à 30°C elle a été capable de me rendre malade …

Par ce que quand il fait plus de 40 dehors et dès le matin, les allers retours piscine, transat brûlant vous colle un mal de gorge voilà pour le premier jour, puis inquiète (la parisienne est toujours inquiète limite hypocondriaque mais j’avais déjà ces caractéristiques), je décide de mettre un peu de côté les longueurs dans la piscine, de toutes façons entre les filles à une extrémitié qui faisaient des beaux plongeons qui éclaboussent bien et les bestioles mortes et les guêpes qui m’attendaient pour se faire un bon barbecue de peau humaine à l’autre extrémitié les longueurs devenaient vite du surplace, barbotage .

Je me deviens donc une adepte du transat, maagazine, parasol..

Sauf que..j’aurai peut être dû écoutait papoum l’arrière grand père qui en bon général à toujours de bons ordres pardon conseil : l’ombre naturelle, jamais l’ombre artificielle malheureuse…pourtant pas trop le choix il fallait bien un poste avec vue imprenable sur le champ de guerre.

Mais un général a toujours raison, enfin plustôt un arrière grand père…et paaf insolation j’ai donc passé trois jours couchée, quoi que oui je me levée pour aller dans la salle de bain, vomir le peu que j’avalais…

Objectif régime est donc bien atteind pas trop aidé de la piscine mais plustôt par les bonnes nausée -2kg en trois jours on applaudit !

On devait faire des visites…on devait..

Je devais au moins aller à avignon comme le  on n’avait pas le courage d’affronter la chaleur..mais ça a été annulé par moi…il aurait déjà fallu que je puisse tenir 30 minutes dans la voiture pour aller à montelimal pour prendre le train.

Au moins j’ai visité St Restitut et retrouvé quelques saveurs provençales que j’avais déjà oublié, pourtant je ne jurais que par elle : l’accent, les cigales, la lavandes, les arbres fruitiers (et pas que des pommiers normands à cidre), les oliviers...la décoration si provence…les petites rues qui n’en sont pas..juste des allées , les maisons… les volets qui faut fermer la journée pour garder le frais et ouvrir la nuit pour respirer. Le mistral.

Je me suis retrouvée  dans la famille attitude : on prend le petit déj ensemble, on mange ensemble, on nage ensemble…je trouvais ça sympa je me disais même ils ont de la chance ils ont l’air heureux…ce serait bien qu’ils m’adoptent,   mais cela n’a durait que quelques  jours enfin heures…car très vite j’ai été au courant de leur histoire d’héritage, et alors ils ne sesont plus trop génés pour me montrer à quel point ils étaient malheureux mais surtout pour se prendre la tête devant moi.. ça n’arretait pas entre les deux maisons, des allers venues, incessant, des messes plus ou moins basses, des tons qui montent…

Finalement je ne suis pas mécontente d’être « orpheline ».

Nous sommes dimanche et nous partons mardi matin seulement, mais je commence déjà à préparer les valises…

Je me suis bien reposée, mais vivre sans internet et quasiment sans téléphone (on ne capte pas ici) quand il n’y a rien d’autre à faire que de faire la sieste, car il fait trop chaud, d’ailleurs la chaleur de mon ordinateur est déjà de trop…

J’en connais un qui va être content j’ai au moins pris le temps (j’en ai tellement) de ranger mes liens dans mes favoris ainsi que mes photos.

Cette chaleur m’assomme, je n’ai même pas envie de lire (pour dire !) faut dire que je me suis bouffée six bouquin en deux jours. Sans compter la pile de « Elle » de la grand-mère.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité